Jilezor : Il était une fois une jolie princesse…
Arrivée de Riwalena qui traverse l’allée des spectateurs en faisant des « Coucou ! je suis la Princesse ».
Jilezor : Bien, Riwalena, si vous voulez bien…
Riwalena : Oui, oui…
Riwalena se cache des spectateurs pour enfiler le costume rouge.
Jilezor (tousse) : Reprenons.
Il était une fois une jolie princesse dont la maman l’avait chargée d’une mission très importante : avec sa mignonne robe rouge et son panier de fruits, la jolie princesse – mais fauchée – devait ramener le prince charmant.
Riwalena arrive en même temps sur « scène » avec le costume rouge.
Jilezor : Elle lui avait dit en ces termes : (imitant une voix de femme) Princesse ?
Riwalena : Oui ?
Jilezor : (imitant une voix de femme) Ramène-toi avec le prince charmant, la bague et tout le tralala ! Et tu ne reviens pas avant ! Compris ?
Riwalena : Oui, m’man.
Jilezor : (imitant une voix de femme) Bien… (wait) Et pas un Loup, compris ?
Riwalena : Oui, m’man.
Jilezor : La princesse se demandait bien comment faire. Elle se sentait perdue. Surtout qu’elle n’avait rien compris au « prince charmant, la bague et tout le tralala » et le « pas un Loup ! » de sa maman. Elle se retrouvait donc seule, au milieu de la forêt, avec son petit panier, sa cape, sa robe et son chaperon rouges.
Riwalena (à tous) : C’est vrai. Je ne sais pas quoi faire… Si j’avais une fée, comme toutes les princesses, elle m’aiderait.
Jilezor : Mais c’est tout à fait juste, Princesse. D’ailleurs, votre mère y a pensé.
(imitant une voix de femme) Princesse ?
Riwalena : Oui, m’man ?
Jilezor : (imitant une voix de femme) Oublie pas ta petite fée.
Riwalena : Merci, m’man.
Jilezor : La princesse était soulagée. La fée saurait l’aider à trouver le prince charmant, la bague et tout le tralala.
Arrivée de Féeriel qui traverse l’allée des spectateurs en faisant des « Coucou ! c’est moi la Fée ».
Spectateurs : Coucou, Fée !
Riwa : Coucou, Fée !
Fée : Coucou, Princesse ! Ah ! heureusement que je suis là.
Riwa : Oui !
Fée : Tu es habillée comme un chaperon rouge.
Riwa : Un chaperon rouge ?
Fée : Oui.
Riwa : Comme un champignon ?
Fée : Euh… On va dire ça.
Riwa : D’accord.
Fée : Tiens, mets ça.
Féeriel lui tend une belle robe que la princesse s’empresse d’enfiler.
Riwa : Et le panier de fruits, je le garde ?
Fée : Oui, t’en aura besoin, les princes charmants aiment cueillir les fruits frais.
Riwa : D’accord.
Riwalena réfléchit.
Riwa : Tu n’as pas pris ta baguette ?
Fée (confuse) : Ah euh si ! si ! Elle doit être la dedans.
Féeriel montre son sac magique et farfouille dedans : Elle en sort un gros bâton.
Fée (hourra) : La voilà.
Riwa : Wouah ! T’as une grosse baguette ! T’es une super Fée !!
Fée : Oui. J’espère bien qu’on te dégottera un super prince avec une grosse baguette aussi.
Riwa : Les princes ont des baguettes ? M’man a dit une bague et un tralala.
Fée : Oui, tralala si tu veux. Bon, on y va ? J’ai pas que ça à faire.
Riwa : Oui.
Jilezor : La princesse et la fée entrent dans l’immense forêt, à la recherche du prince charmant, de la bague et de tout le tralala… Elles marchent, tranquillement, profitant du beau temps et de l’air agréable, jusqu’à ce qu’elles croisent Le Shadowolf !!